À chaque page sa reconstruction et son indécision : là est la force de l’auteur, et tant pis si les faits sont arrangés. Il dit vrai avec des mots faux, il intéresse le lecteur à tous les épisodes, avec la puissance de ces arrêts sur image qu’il invente sans cesse. Gentilhomme et provincial mais fasciné par son objet, ce qu’il nous sert, ce à quoi il nous invite, c’est à nous familiariser avec une fresque de ce qui à jamais sera considéré comme fondamental.
Certes, l’homme est peu soucieux d’archives mais, fort de ce qu’il sait par tradition familiale et acculturation politi...
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