D’abord, il y a ce texte très simple et émouvant d’André Roumieux, infirmier psychiatrique pendant trente-six ans à l’asile de Ville-Évrard, qui raconte la vie d’Artaud en suivant le fil de sa maladie, de ses crises, de sa grande angoisse, des rares moments de répit où il reprend l’écriture et le dessin. En 1974, André Roumieux avait donné voix à cette expérience silencieuse de soigner et de vivre au plus près de cette population dont la société n’a jamais su que faire. Deux ans après l’Histoire de la folie de Foucault, en pleine période antipsychiatrique où l’on essayait de dév...
Le grand refus d'Artaud
Article publié dans le n°1123 (01 mars 2015) de Quinzaines
Artaud et l'asile
(Séguier)
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