Ce non est ancré dans la mémoire affective de l’auteur, il a forgé son rapport aux mots et à la vie. La première des sept sections du livre, « Le livre la table la lampe », raconte la mort du père, René Issaurat, « commandant René » pour les FFI de Provence, compagnon de René Char, et la découverte par sa fille de seize ans d’une sacoche contenant divers documents sur sa guerre, dont des fiches sur les cent cinquante hommes qu’il commandait…
La « langue » brandie, celle du combat, « tient ferme le poème en bouche dans la langue du b...
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