L’histoire vécue, l’histoire subie, les douleurs et les crimes commis sans que le monde s’écroule pour autant, le désir illusoire de se raccrocher à un lieu où l’on serait « chez soi », à l’abri, constituent la matière de ce livre. Le Bois de Klara et ce qu’il en advient posent d’abord le problème de la propriété, et de son corollaire la sédentarité : si la propriété foncière et surtout sa transmission sont à la base des règles de droit qui fondent et régissent la famille et la société, le roman de Jenny Erpenbeck s’en démarque, peut-être parce que l’auteur est une femme et que ...
"Le passé s'était mis à proliférer dans son dos"
Article publié dans le n°1006 (01 janv. 2010) de Quinzaines
Le bois de Klara (Heimsuchung)
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