Le jour où sa femme Laura a été assassinée, la vie s'est arrêtée pour Peter Taler. S'il poursuit quasi machinalement son travail de comptable, il entretient chez lui le soir tout ce qui peut donner l'illusion de la présence de Laura, allant jusqu'à laisser se consumer seules dans le cendrier les cigarettes de la marque qu'elle fumait... Ce simulacre d'existence se veut d'ailleurs provisoire, Peter n'en a besoin que pour retrouver l'assassin de sa femme, car il est bien décidé à le tuer avant de mettre à son tour fin à ses jours. Au début du roman, Peter observe le voisinage de sa fenêtre...
Le temps n'existe pas
Article publié dans le n°1086 (16 juin 2013) de Quinzaines
Le temps, le temps
(Bourgois)
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