Si les Autrichiens et les Allemands par exemple – peut-être en raison d’une Histoire qui les relie davantage que nous au Danemark – ont conservé la mémoire d’Herman Bang, il n’en est pas de même en France où il a peu à peu sombré dans l’oubli après avoir eu un notable retentissement au début du XXe siècle (1). Ce que l’on connaît de la littérature danoise aujourd’hui se limite souvent à Kierkegaard, Andersen ou Karen Blixen. On ne peut donc que saluer la résurrection d’une œuvre injustement négligée.
Les personnages d’Herman Bang évoluent dans cette atmosphère « fin de siècl...
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