Avec un titre aussi étrange que « Lettre à la république des aubergines », le roman d’Abbas Khider promettait d’être spécial. Pari tenu pour l’écrivain irakien germanophone qui réside désormais en Allemagne : ce court récit est inventif, original et on aurait aimé le voir faire cent pages de plus, tant le postulat de départ est séduisant.
Chacun des courts chapitres est porté par un narrateur différent : Salim, les différents responsables du réseau, des chauffeurs, un colonel irakien chargé de la police secrète, sa femme… Tous parlent à la première personne du singulier. Nous les...
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