« On ne sait jamais sur quel pied danser », disait Paulhan à propos de l’œuvre de Jean Fautrier (1898-1964). Voudrait-on même danser ? Élégantes arabesques des dessins et virtuosité du travail de la matière s’y prêteraient peut-être. Mais teintes pastel et atrocités s’accordent mal. Contemporain d’une époque ravagée par deux guerres, son art ne fait pas l’unanimité ; art difficile à admirer ou suspect quand il séduit. Pour cet artiste, la « peinture est une chose qui ne peut que se détruire, qui doit se détruire, pour se réinventer ».Dans un monde anéanti, la représenta...
Lecture de psychanalyste. Avec Fautrier, chercher un visage
Article publié dans le n°1190 (16 mars 2018) de Quinzaines
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