Rencontrer l’œuvre de Pina Bausch à travers la puissante chorégraphie du Sacre du printemps à l'Opéra de Paris fut un choc. Beauté, violence et terreur s’y imbriquent avec force. N’est-ce pas l’histoire de l’humanité qui est représentée là, en condensé ? L’engagement radical des danseurs entre désir et peur, des robes sobres pour des corps mis à nu, pieds dans la terre, mus par l’intense partition de Stravinsky, le tragique choix de l’élue ; tout concourt à ciseler une question fondamentale adressée au spectateur. Pas moyen de s’y dérober ! Hervé Guibert disait à propo...
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Article publié dans le n°1160 (01 nov. 2016) de Quinzaines
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