Le narrateur, jeune docteur en philosophie, titulaire d’une bourse américaine, quitte Berlin, après onze mois passés « à se taire, à fumer des cigarettes, ces longues cigarettes russes roulées dans du papier jaune, et à écouter les discussions sur Hitler, l’accumulation et le redressement du capital, et l’art nègre », pour Paris. Le voyage en train puis l’arrivée dans la capitale sont l’occasion pour le narrateur de réfléchir au statut de l’homme d’Europe centrale qui décide de se rendre en France, au cœur de l’Europe. C’est en effet au cours de ce voyage qu’il semble prendre c...
Paris, royaume de l'exil
Article publié dans le n°1073 (01 déc. 2012) de Quinzaines
Les étrangers
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