Prenant ses sources dans la littérature, l’auteur analyse les différents choix lexicaux, de l’étranger à l’émigré, du déplacé au déraciné, de l’apatride au sans-papiers, autant de façons de nommer qui correspondent à un temps historique déterminé et à une attitude spécifique du pays d’accueil. Proposant un « nettoyage terminologique », Alexis Nouss cherche dans « cette galerie lexicale » un noyau définissant une condition exilique commune. Il rappelle à juste titre que, déjà en 2000, cent quatre-vingt-onze millions de personnes vivaient hors de leur pays d’origine. S’il...
Un nouveau regard sur l’exil
Article publié dans le n°1144 (01 févr. 2016) de Quinzaines
La condition de l'exilé
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