Jawad Kazim est un jeune Irakien vivant à Bagdad, avec sa famille. Il aime Alberto Giacometti pour ses formes humaines longilignes, quasi abstraites et indéchiffrables. Tous deux sont hantés de rêves et d’hallucinations, dans lesquels les mots reviennent terroriser les vivants. Ces vivants tués par la guerre contre l’Iran et par les batailles confessionnelles extrêmement violentes, incohérentes. Massacres qui ravagent le pays, conflits sunnites-chiites, histoire(s) de haine de l’autre. « Chaque clan ou chaque communauté a maintenant son soleil, sa lune, son propre monde. Et des ...
Passage de l'inconnu vers l'inconnu
Article publié dans le n°1174 (01 juin 2017) de Quinzaines
Seul le grenadier
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