Georges Hyvernaud (1902-1983) était normalien de Saint-Cloud et agrégé de lettres. De quoi nuancer le préjugé sur la « littérature d’agrégé », forcément mauvaise. Lui-même n’a guère été tendre à propos de ce cursus : « Tout de même, ne pas confondre l’intellectuel et le candidat à l’agrégation – cette vanité, cet acharnement puéril, ce remuement de mots, c’est autre chose que l’intelligence1. » L’Université ne gâche pas nécessairement un talent. Elle peut parfois le nourrir, sans le mutiler. La dénigrer avec dogmatisme tient du réflexe pavlo...
Portrait : Georges Hyvernaud. L’homme au-delà de ses plus laides apparences
Article publié dans le n°1174 (01 juin 2017) de Quinzaines
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