La dernière fois que nous nous sommes croisés, Jean d’Ormesson, vous sortiez d’une séance de signatures dans un foyer Sonacotra. Machinalement, j’ai cherché du regard votre fiacre, ou une chaise à porteurs, mais non. Alentour tout n’était que l’habituelle cacophonie à particules fines. Nous nous trouvions en basse réalité.
C’était une belle fin d’après-midi d’automne. Vous aviez dû signer beaucoup. L’effet, sans doute, de la récente campagne de sensibilisation aux bienfaits de la lecture chez les travailleurs pauvres. Lire sans argent. Lire sans papiers. Lire en instance d’expul...
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