Tout commence, « extérieur jour », dans la gloire lumineuse de l’été. Mais elle est bientôt suivie de son inséparable ombre, portée et porteuse d’accents funèbres. C’est un recueil placé sous l’égide de Cérès, célébrant la blonde moisson (même à l’ère des machines), mais sans oublier que la divinité passe aussi des mois dans l’enfer souterrain. Après les onze strophes initiales, la tonalité géorgique reste dominante, chantant la poésie intrinsèque des noms populaires des herbes communes, l’alchimie à laquelle se livre l’abeille, donnant à voir tout un verger en fleurs suscité p...
"Que la poésie soit ce sourire absent d'une statue polie par le souffle des mots"
Article publié dans le n°1080 (16 mars 2013) de Quinzaines
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