L’Externationale, c’est avant tout une affaire de perception. Le titre suggère une extériorité, une attitude de spectateur, et c’est effectivement une poésie très visuelle, où le regard traverse les fenêtres, le plus souvent de l’extérieur vers l’intérieur. L’image du spectateur convient d’autant mieux que les références à l’art sont multiples : le premier poème, « Une panique qui peut encore me tomber dessus », emprunte son titre à une œuvre de Jess Collins, elle-même inspirée par une citation de Robert Duncan. Un autre, « Vincent, nostalgique du pays des im...
Se fondre dans le poème
Article publié dans le n°1084 (16 mai 2013) de Quinzaines
L'externationale
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