Comme le savent ceux qui ont déjà lu Danielle Mémoire, son écriture est particulière et parfois déroutante. C'est avant tout une écriture polyphonique, donnant la parole à divers membres du Cercle (Eulalie Cyméa, Florent, le marquis et consorts, que les lecteurs d'autres romans du même auteur reconnaîtront) qui s'emploient, collectivement, à écrire des textes (rassemblés sous le nom de Corpus), à les relire même, mais sans s'inquiéter de ce qu'ils soient lus par des tiers ou publiés. C'est aussi une écriture digressive, à l'instar de celle de Diderot dans Jacques le Fataliste, r...
Exigeant et ludique
Article publié dans le n°1086 (16 juin 2013) de Quinzaines
Hiératiques debout
(P.O.L.)
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