Attaché à une historiographie classique, de l’école méthodique à celle de Labrousse, et visiblement peu sensible au « tournant critique » des vingt dernières années, l’auteur récuse « une histoire culturelle devenue hégémonique » et juste bonne à produire « une nébuleuse de micro-histoires thématiques », au profit d’une analyse avant tout politico-économique, surplombante et globale, sans innovation majeure.
En résulte une grosse synthèse – 950 pages de texte, soit un volume plutôt audacieux à l’heure actuelle (mais la collection « Folio-Histoire » s’en est fait une spé...
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