L’auteur elle-même savait qu’être doué de qualités nombreuses n’est pas toujours suffisant pour être heureux. Au moment de ses débuts littéraires, le célèbre Boswell ironisait sur le compte de la pauvre petite fille riche d’une vingtaine d’années dont la fortune n’était que de 20 000 livres, en ajoutant : « C’est une créature charmante. Mais c’est une savante et un bel-esprit, et elle a publié des choses. Elle est de loin ma supérieure. Personne n’aime cela. » Face à de telles réactions, la jeune femme de bonne famille ne choisit pas de se ranger, mais de publier des te...
Isabelle Charrière : le cosmopolitisme au féminin
Article publié dans le n°1065 (16 juil. 2012) de Quinzaines
Isabelle Charrière. Ecrire pour vivre autrement
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