Poitrinaire, Njegoš mourut jeune, dans sa trente-septième année. À trente-six ans, Mickiewicz mettait un terme à sa carrière d’écrivain : il s’écartait de la littérature pour mieux s’adonner et se donner au messianisme et à l’action révolutionnaire. Mickiewicz était tourné vers l’utopie et le socialisme, vers l’irréalisé qu’il s’efforçait de rendre réalisable. Il laissa sa vie à Constantinople (1855) où, croyant pouvoir libérer sa patrie à la faveur de la guerre de Crimée, il s’était rendu avec l’intention de fonder une légion polonaise. Njegoš fut un homme d’État, à la fois conservateur...
Souverain, évêque et poète
Article publié dans le n°1038 (16 mai 2011) de Quinzaines
La couronne de la montagne
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