Ce n’est pas d’hier que la narration classique s’est trouvée supplantée par diverses formes romanesques agençant des temporalités qui se juxtaposent et se croisent ou se superposent pour traduire au plus près les strates et les aléas de subjectivités en quête – vaine, peut-être – d’une forme de cohérence tant extérieure qu’intérieure. S’il est toujours tentant de rabattre l’inconnu sur le connu (de qui ?), il me paraît plus ardu de percevoir ce qu’une œuvre romanesque propose d’original. Chacun sait que la puissance de la littérature romanesque tient au fait que le lecteur y croit, quand...
Sur la terre comme au ciel
Article publié dans le n°1203 (01 nov. 2018) de Quinzaines
Hors sol
(P.O.L.)
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