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Un roman magistral

« L’espace, le temps se déplacent sous nos vies, sous nos pas, mais nous retrouvons toujours les mêmes gestes, les mêmes mots, les mêmes désirs. Nous retrouvons toujours les êtres que nous avons été, nous emportons avec nous nos fantômes, avec dans nos bagages ces vieux vêtements que nous sommes toujours prêts à endosser une fois de plus. » Si nous vivons tous diverses formes de répétition, en quoi différons-nous du récidiviste qui répète son crime ?

L’entrée en matière, magistrale, confronte d’emblée le lecteur à une expérience sensible qui, défiant le bon sens, rencontre néanmoins une obscure prescience de sa pertinence subjective. C’est que le narrateur de Fleischer, pas plus que le romancier Fleischer sans doute (un romancier qui a d’autres nombreuses cordes à son arc), n’est pas homme à faire l’impasse sur les perceptions qui bousculent la rationalité ordinaire, angoissée par ce qui pourrait échapper à sa maîtrise, voire se mettre en acte à son insu. Et l’espace où main dans la main tous deux nous entraînent est les subtils méan...

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