L’entrée en matière, magistrale, confronte d’emblée le lecteur à une expérience sensible qui, défiant le bon sens, rencontre néanmoins une obscure prescience de sa pertinence subjective. C’est que le narrateur de Fleischer, pas plus que le romancier Fleischer sans doute (un romancier qui a d’autres nombreuses cordes à son arc), n’est pas homme à faire l’impasse sur les perceptions qui bousculent la rationalité ordinaire, angoissée par ce qui pourrait échapper à sa maîtrise, voire se mettre en acte à son insu. Et l’espace où main dans la main tous deux nous entraînent est les subtils méan...
Un roman magistral
Article publié dans le n°1210 (01 mars 2019) de Quinzaines
Le Récidiviste
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