Ce n’est pas le journal d’une vie. La décision d’écrire comme à la volée, sur papier, à l’ancienne, en marge des lectures, des rencontres, et aussi des rêves et des événements du monde, a été prise tardivement, même si Jean Bollack a eu une vie d’écrivain. Sans doute qu’après et à côté des grands livres systématiques centrés sur un texte ou un auteur (Empédocle, Épicure, Sophocle, Paul Celan…), il fallait que l’écriture, déchiffrée chez les autres, tourne son acuité, sa capacité première à trancher, à distinguer, vers le présent tel qu’il est en train de se faire, présent qui semble d’ab...
Testament de Jean Bollack
Article publié dans le n°1086 (16 juin 2013) de Quinzaines
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(PUF)
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