André Breton avait participé à l’aventure de la création de la Compagnie de l’art brut, mais il a pris ses distances avec Jean Dubuffet depuis 1951, lorsqu’en 1953 le Club français du livre, qui lance une nouvelle collection de livres intitulée « Formes de l’art », lui passe commande d’un ouvrage sur l’« art magique ». En réfléchissant à l’usage de cet adjectif, André Breton pourrait s’éloigner de la fermeture de la notion d’art brut, délimitée par Jean Dubuffet, pour aborder un champ conceptuel élargi, qui le séduit a priori : cette conception d’un art « magique » pourrait en e...
Un testament esthétique ?
Article publié dans le n°1177 (16 juil. 2017) de Quinzaines
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