Il n’y a pas de musique sacrée pure, pas plus qu’il n’y a de sacré pur. Jusque-là le message est clair, voire attendu, nonobstant une trajectoire déjà un peu décalée, qui va du chant synagogal à Karlheinz Stockhausen. Celui-ci, qui n’était guère catholique, tout en étant travaillé par le spirituel, a pour rôle de représenter le point d’aboutissement d’un voyage commencé il y a très longtemps dans une société saturée de religieux et dans le cadre de la liturgie. Stockhausen apparaît ici comme l’emblème des avant-gardes de la seconde moitié du XXe siècle tout e...
Une histoire de la musique sacrée
Article publié dans le n°1013 (16 avril 2010) de Quinzaines
Nouvelle histoire de la musique sacrée, du chant synagogal à Stockhausen
(Bayard)
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