Il est difficile de concevoir la stupeur qui a saisi l’opinion internationale le 4 novembre 1966, devant les images de la terrible crue de l’Arno. Certes, en quelque endroit qu’elles se produisent, les catastrophes naturelles émeuvent – en premier lieu parce qu’elles nous rappellent la vulnérabilité atavique de l’être humain. Cependant, le rôle essentiel que la cité des Médicis a joué pendant le Quattrocento lui confère un statut particulier aux yeux des Occidentaux, qui, pour la plupart, se sont émus de voir le berceau de la Renaissance – et donc pour partie celui de leur propre culture...
Vitrines. Renaissance
Article publié dans le n°1065 (16 juil. 2012) de Quinzaines
Journal de l'année du désastre
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