C’est à la demande de quelques chercheurs polonais que Jean-Yves Potel, spécialiste de l’Europe centrale, s’est lancé sur les traces d’une romancière méconnue, Anna Langfus. Elle fait partie de la première génération d’écrivains à écrire sur la guerre et sur la Shoah, en revendiquant une écriture fictionnelle. Née à Lublin en 1920, dans un milieu juif assimilé ou en voie de l’être, elle fait ses études à l’étranger, mais est prise au piège de la guerre, en août 1939, et vit pendant cinq ans la tragédie des ghettos, de la terreur et de la mort omniprésentes.
L’ouvrage de Jean-Yves...
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