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André Gill caricature et folie

    Dans son essai De l’essence du rire et généralement du Comique dans les arts plastiques, qui présente quelques caricaturistes français et étrangers, Baudelaire établit une distinction radicale entre le comique « significatif » et le comique « absolu ». Le premier cible une référence que le public reconnaît et interprète aisément, le second s’en détache pour figurer l’autre monde de la fantaisie « pure ». Provoquées par l’événement, les caricatures le commentent en dérision, au risque d’apparaître rapidement obsolètes. Toutefois, un certain nombre d’entre elles contiennent, selon Baudelaire, « un élément mystérieux, durable, éternel qui les recommande à l’attention des artistes ».
Aude Fauvel
Bertrand Tillier
André Gill caricaturiste, derniers dessins d'un fou à lier

De fait, les dessinateurs satiristes proposent un éditorial visuel qui tire sa force de l’événement du jour, alors que celui-ci les condamne au perpétuel renouvellement. À l’exception de quelques graphistes de premier ordre, comme Daumier ou Tim, ils sont tombés dans l’oubli.


Près d’une vingtaine d’années durant, à partir de 1864, André Gill illustre à tour de bras les aléas de la vie politique et culturelle. Il occupe la « une » de la « petite presse » que placardent les marchands : La Lune, suivie de L’Éclipse, dirigées par son ami Polo, puis La ...

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