C’est là, dans la vaste demeure baroque de la Grande Foresterie, qu’a vécu jusqu’à sa mort (en 1998) Ernst Jünger, entouré de ses collections de coléoptères, de ses livres en allemand et en français, de ses souvenirs (les « amis morts ») et des meubles où il classait une vaste correspondance avec le monde entier. Car si le lieu est reculé, Jünger est une figure célèbre, controversée en raison de ses liens avec la « révolution conservatrice » qui a précédé (préparé ?) le nazisme – Le Travailleur date de 1932 –, admiré pour ses écrits prophétiques (Sur les falaises de marbre<...
Chez Ernst Jünger
Article publié dans le n°1017 (16 juin 2010) de Quinzaines
Le voyage d'Allemagne
(Gallimard (Le sentiment géographique))
L'apprentissage de la marche
(Grasset)
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