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Chez Ernst Jünger

    L’Allemagne, ce pays si lointain, le plus mal connu et le plus remuant de nos voisins… Les visiteurs venus de France y ont souvent leur ville d’élection : les poètes vont à Tübingen, et les germanistes à Weimar, les banquiers (et les éditeurs) à Francfort, les musiciens et les snobs à Bayreuth, les plus branchés à Berlin. Philippe Barthelet et Éric Heitz, eux, ont choisi de se rendre à Wilflingen, un village perdu de Haute-Souabe, « le lieu d’Allemagne le plus éloigné de toute gare », quelque part au nord du lac de Constance, près de la petite ville de Riedlingen.
Philippe Barthelet
Eric Heitz
Le voyage d'Allemagne (Gallimard (Le sentiment géographique))
Jean-Louis Hue
L'apprentissage de la marche (Grasset)

C’est là, dans la vaste demeure baroque de la Grande Foresterie, qu’a vécu jusqu’à sa mort (en 1998) Ernst Jünger, entouré de ses collections de coléoptères, de ses livres en allemand et en français, de ses souvenirs (les « amis morts ») et des meubles où il classait une vaste correspondance avec le monde entier. Car si le lieu est reculé, Jünger est une figure célèbre, controversée en raison de ses liens avec la « révolution conservatrice » qui a précédé (préparé ?) le nazisme  – Le Travailleur date de 1932 –, admiré pour ses écrits prophétiques (Sur les falaises de marbre<...

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