Kala Ghoda, publié donc après presque trente ans de silence, témoigne des mêmes intérêts que Jejuri et des mêmes qualités littéraires : l’attention pour ceux qui ne sont presque rien et pour ce qui n’est presque rien, l’ironie critique, la précision sensuelle, la souplesse du ton, la légèreté de la forme (des tercets en vers courts). Mais la verve de Kolatkar se porte ici sur des objets un peu différents ; en effet, Jejuri considérait le monde à partir de la ville de pèlerinage de Jejuri tandis que Kala Ghoda le regarde à partir d’un vieux qu...
D'un vieux quartier de Bombay
Article publié dans le n°1108 (01 juil. 2014) de Quinzaines
Kala Ghoda. Poèmes de Bombay
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)