En effet, Martin Amis, qui dans les années quatre-vingt avait paru être le romancier comique le plus vif de son époque, écrit aujourd’hui des livres atones et se laisse aller, dans ses interviews écrites ou télévisées, aux banalités de la réaction politique et du narcissisme blessé. Le mordant satirique qu’il déployait dans les années soixante-dix et quatre-vingt, particulièrement dans ses romans à succès comme Money (1984) et London Fields (1989), semble avoir disparu ; il fait en tout cas tristement défaut dans son dernier et treizième roman, Lionel Asbo, l’...
Martin Amis encalminé
Article publié dans le n°1089 (01 août 2013) de Quinzaines
Lionel Asbo, l'état de l'Angleterre
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