Trois sources irriguent l’œuvre de Tim Ingold : une biologie se démarquant du néodarwinisme, une psychologie opposée à la tendance cognitiviste, et une philosophie d’inspiration phénoménologique. Ingold déconstruit les dichotomies nature-culture, corps-esprit, intérieur-extérieur, instinct-intelligence, être et monde, et humain-animal. Ces clivages sont pour Ingold indéfendables : « Pour abolir cette séparation, il me fallait trouver une manière de restituer tant l’être humain que non humain au continuum de la vie organique, sans pour autant réduire toute pensée et ...
Déceler les lignes du monde
Article publié dans le n°1265 (26 mars 2025) de Quinzaines
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