Dans une lettre ou plutôt un mot à Charles Juliet qui date du 1er juin 1969, Beckett lui écrivait : « Bon courage, cher Charles Juliet, éloignez-vous et de mon travail et de vous-même. » Cette lettre se trouve dans le quatrième volume de la correspondance que les éditions Gallimard ont publiée entre 2014 et 2018. Pour se justifier, Beckett précisait qu’il ne pouvait que s’incliner devant la détresse des poèmes que Juliet venait de lui adresser. Il semblerait que nous ayons là une sorte de paradigme. Déjà en 1969, juste avant l’attribution du prix Nobel au mois d’octob...
Défascination de Beckett
Article publié dans le n°1215 (01 juin 2019) de Quinzaines
Beckett, 27 juillet 1982, 11 h 30
(Arléa)
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