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Du rire aux larmes

Écrivain né à Budapest dans une famille d’intellectuels juifs, George Tabori s’exile à Londres, puis aux États-Unis et enfin en Allemagne. Il a travaillé pour la radio, écrit des romans, été scénariste, notamment pour Alfred Hitchcock, traducteur, metteur en scène, dramaturge, et parfois même acteur. Son théâtre est connu pour sa dimension subversive, écriture qui place en son centre une réflexion sur le nazisme et sur la Shoah. Pensons par exemple à la pièce "Mein Kampf", cette farce qui décape par son humour et sa truculence. Le lecteur est donc ravi de prendre connaissance aujourd’hui de ce court texte autobiographique, "Autodafé", dans lequel George Tabori livre quelques épisodes choisis de son existence.
George Tabori
Autodafé

Autodafé est dominé par l’esprit de dérision propre à Tabori. Dès le titre, le lecteur sait qu’il n’échappera pas à l’humour noir de l’auteur. Le texte comprend cinq parties. Il ne s’agit pas de retracer son existence, même si Tabori commence par sa naissance, mais plutôt d’organiser des chapitres autour de figures importantes. Le frère de Tabori est central dans la partie intitulée « Poésie et mensonge », sa mère occupe une place essentielle dans « L’étoile jaune ». « Moustaches à la fenêtre » est consacré au séjour du jeune Tabori à Berlin, en pro...

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