Gilles Ortlieb est un écrivain qui sait porter une attention toute particulière à ce qui l’entoure. Il le révèle, le relève en le faisant entrer dans sa langue, ou en français dans le texte. Il ne s’agit pas d’enregistrer, de consigner ce qu’on observe, mais de l’écrire. Le motif ne suffit pas. Il faut le retour dans l’atelier, la façon dont le langage travaille la mémoire des choses vues, entendues, agrandit des détails insignifiants, minuscules, l’inaperçu selon Jacques Réda. La fiction réside dans l’imaginaire ou dans la courbe syntaxique, l’inflexion de la phrase et des mots...
Gilles Ortlieb. Pour une littérature orpheline
Article publié dans le n°1244 (05 mai 2022) de Quinzaines
Georges Séféris – Gilles Ortlieb
(Revue Europe, n 1115, mars 2022)
Heures de Paris. Les nouvelles minutes parisiennes (1900-2022). Tome II, collectif
(La Bibliothèque)
La nuit de Moyeuvre
(Le Temps qu'il fait)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)