« Rien au monde, pour moi, ne pourrait remplacer la Bibliothèque nationale », affirmait Walter Benjamin dans une lettre à son ami Max Horkheimer en 1939. L’histoire est connue : lorsque Benjamin quitte Paris en 1940 pour échapper aux nazis, il confie deux valises de manuscrits à Georges Bataille, alors bibliothécaire à la BnF. Parmi eux, le manuscrit de Passages, des copies de sa thèse Sur le concept de l’histoire et la toile du tableau de Klee qu’il demande à Bataille de cacher rue Richelieu. Comme l’ange du tableau de Klee, Benjamin voyait d...
Il n’y a pas de pensée sans corps
Article publié dans le n°1260 (31 mai 2024) de Quinzaines
Manuscrits d'écrivains dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, XVe-XXe siècle / sous la direction de Thomas Cazentre
(Textuel)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)