Contrairement à Weinberg (voir NQL n° 1144), Alexander Lokshin écrivit peu et ne fit jamais de concession au régime soviétique. Les œuvres de parade qui se devaient de célébrer les mensonges officiels du pouvoir avec le plus de faste possible ne figurent point à son catalogue, alors qu’elles émaillent ceux des plus grands, de Myaskovsky à Weinberg en passant par Prokofiev et Chostakovitch. De plus, Lokshin s’ingénia à choisir, pour les mettre en musique, un nombre « inquiétant » de textes en langue étrangère, n’hésitant pas à jeter son dévolu à plusieurs reprises sur l’ang...
La Quinzaine écoute les grands musiciens de notre temps
Article publié dans le n°1145 (16 févr. 2016) de Quinzaines
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