A lire aussi

La Quinzaine écoute les grands musiciens de notre temps

Lokshin « le maudit » était loué par Chostakovitch, qui trouvait qu’il avait du génie, et par Schnittke, qui prétendait que « les musiciens de ce calibre se comptent sur les doigts de la main ». Belle carte de visite pour un compositeur qui restera pourtant dans l’ombre toute sa vie, avec la peur au ventre.

ALEXANDER LOKSHIN (1920-1987)

Symphonie n° 4 (Sinfonia stretta, 1968)

Trois scènes du Faust de Goethe pour soprano et orchestre (1980)

Vanda Tabery, Philharmonisches Staatsorchester Bremen, Michel Swierczewski

BIS (BIS-CD-1156 STEREO)

Contrairement à Weinberg (voir NQL n° 1144), Alexander Lokshin écrivit peu et ne fit jamais de concession au régime soviétique. Les œuvres de parade qui se devaient de célébrer les mensonges officiels du pouvoir avec le plus de faste possible ne figurent point à son catalogue, alors qu’elles émaillent ceux des plus grands, de Myaskovsky à Weinberg en passant par Prokofiev et Chostakovitch. De plus, Lokshin s’ingénia à choisir, pour les mettre en musique, un nombre « inquiétant » de textes en langue étrangère, n’hésitant pas à jeter son dévolu à plusieurs reprises sur l’ang...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi