Le récit – qui pourrait être la forme amplifiée du Grand Voyage de Jorge Semprún, puisque nous sommes aussi dans ce « wagon bourré de futurs cadavres » et que déjà « les regards sont morts » – insiste plus longuement encore sur la promiscuité, la suffocation, le nauséabond, les odeurs, le relâchement des corps, la désolation, la réduction de l’homme à ses entrailles, à ses nécessités, à son corps soumis. On y entend des bribes de phrases en des langues inconnues, dans cette Babel mourante où les destins s’entremêlent et finissent. Par cette description de l’avi...
Le paradoxe d’Éros et Thanatos
Article publié dans le n°1180 (01 oct. 2017) de Quinzaines
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