Un fils s’adresse à son père dans un livre qu’il n’a pas le droit d’écrire. Voilà le point de départ du roman, qui interroge immédiatement le rôle de l’écriture, sa place par rapport à la mémoire et à l’oubli. Car c’est de cela surtout qu’il est question dans Lazare ! Quels mots peut-on utiliser pour parler de ce qui appartient au silence à tout jamais, de ce dont on hérite de manière quasiment frauduleuse ? Et que faire d’un héritage qu’on nous refuse ? Comment tresser, autour de la figure paternelle, et plus largement autour des aïeux, une toile suffisamment ample po...
Le silence pour héritage
Article publié dans le n°1094 (01 déc. 2013) de Quinzaines
Lazare !
(Pétra)
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