L’amour de l’amour vient à Camilleri dès l’enfance. Il s’éveille avec l’imagination que développe en lui sa grand-mère, Elvira, en parlant aux objets ou aux animaux. Il se nourrit de ses lectures, très précoces : Angelica, décrite par l’Arioste dans le Roland furieux et dessinée par Gustave Doré, est l’occasion de ses premiers émois. Il s’épanouit à quinze ans dans les bras d’une jeune Maria, lors de la représentation d’une pièce de Romualdi. C’est dire à quel point l’amour, chez Camilleri, est consubstantiel à la fiction, au songe, à l’art. Il nous propose ici un « catalo...
Mythologies amoureuses
Article publié dans le n°1155 (16 juil. 2016) de Quinzaines
Femmes
(Fayard)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)