A lire aussi

Mythologies amoureuses

Abécédaire de grandes amoureuses, Femmes se lit comme un recueil de courtes nouvelles qui sont autant d’hommages rendus à la passion des femmes. Celle qu’elles éprouvent. Celle qu’elles inspirent. Certaines ont vraiment existé, d’autres ont été inventées. Sont-elles brunes, blondes ou rousses, sont-elles réelles ou rêvées ? Qu’importe. Nous ne sommes pas dans Femmes de Sollers. Il n’y a pas de clefs. Il y a juste un immense amour qui s’est incarné au fil des rencontres et des lectures et que l’auteur, considérant le contexte italien, veut transmettre1.

L’amour de l’amour vient à Camilleri dès l’enfance. Il s’éveille avec l’imagination que développe en lui sa grand-mère, Elvira, en parlant aux objets ou aux animaux. Il se nourrit de ses lectures, très précoces : Angelica, décrite par l’Arioste dans le Roland furieux et dessinée par Gustave Doré, est l’occasion de ses premiers émois. Il s’épanouit à quinze ans dans les bras d’une jeune Maria, lors de la représentation d’une pièce de Romualdi. C’est dire à quel point l’amour, chez Camilleri, est consubstantiel à la fiction, au songe, à l’art. Il nous propose ici un « catalo...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine