Ainsi s’ouvre et s’achève le sixième roman de John Burnside, L’Été des noyés, véritable invitation moins à comprendre les faits troublants qui font la matière du roman qu’à voir et accepter les manifestations presque invisibles d’un autre monde, celui de l’imaginaire, de la poésie, des mythes et des « fables morales ».
C’est en Norvège, sur l’ile de Kvaløya, dans le cercle polaire arctique, que nous emmène cet auteur écossais, établi à Berlin depuis un an. Le lieu est loin d’être anecdotique. Soigneusement choisi comme toujours (voir l’Intraville de Scintil...
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