Dans ce savoureux ensemble de nouvelles, Fallada campe un monde en crise, dans lequel chacun, et lui le premier, lutte comme il peut pour sa survie. Ils sont fermier, trayeur ou vacher, ils sont petit chef ou sous-chef aux champs, femme de ménage ou fille de joie, gardien de prison, fonctionnaire, menuisier, chef de département responsable du rayon confection, fils d’horloger, représentant de commerce, petit vaurien ou grand truand, ils sont mendiants, chômeurs. Parfois, ils sont écrivains. Récit d’une empathie.
Du bonheur d'être Morphinomane - Nouvelles choisies et traduites par Laurence Courtois
« Mumm, c’est moi »
Les personnages des nouvelles rassemblées dans ce recueil par la traductrice de Hans Fallada, Laurence Courtois, sont des gens modestes qui traversent cahin-caha, une Allemagne en crise [1]. Le chômage frappe chacun, « personne n’a d’argent », ici un apprenti tombe de faim et de sous-alimentation, là, il faut mettre de côté chaque mark pour payer ses chaussures ou son loyer, et chaque « sou de Noël » pour s’offrir un col ou un livre. Franz Einenkel, dans la nouvelle Avec un mètre ruban et un arrosoir
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