Pour lui, écrire n’est pas un but mais le moyen de maintenir l’articulation et la cohérence d’ensemble de deux sphères : celle de l’homme public engagé dans une action et confronté à l’Histoire, et de l’homme face à soi-même réfléchissant son être. Une réflexion où les événements, les faits, l’Histoire peuvent paraître dissous, absents mais où ils ne sont, au sens chimique du terme, que spiritualisés. Loin d’être disparus, ils restent substantiels. Il faut lire Hammarskjöld sans oublier en arrière-plan les tragédies du XXe siècle.
Né dans une famille de la noblesse sué...
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