Commençons par affirmer clairement le pire : on dirait d’ailleurs que plus personne ne veut le savoir, ne veut l’énoncer, ne consent à le reconnaître, mais la condition qui est la nôtre, celle des êtres humains que nous sommes, n’est pas le bonheur. Et cela, contrairement à ce qu’aujourd’hui une littérature facile nous donne à lire et à croire. Que le bonheur soit un objectif entré en politique à la Révolution française via le dénommé Saint-Just n’a pas permis de le rendre accessible, et encore moins tout le temps. On ose cependant espérer des moments de bonheur, furtifs, ponctuels, éphé...
Parler ne fait pas le bonheur
Article publié dans le n°1237 (19 juin 2021) de Quinzaines
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