C’était l’été 2004 : une parole lucide, rigoureuse, stimulante, se faisait entendre au Festival d’Avignon. Selon la pratique alors inaugurée par les deux nouveaux directeurs, Vincent Baudriller et Hortense Archambault, Thomas Ostermeier était « artiste associé ». Il présentait de magnifiques spectacles ; il s’exprimait aussi inlassablement lors de débats, rencontres, entretiens, dans un français dont le goût lui avait peut-être été transmis par ses grands-parents, domestiques dans la Sarre, à proximité de la frontière. Il était déjà venu à Avignon en 1999, jeune trentenaire, avec ses cré...
Un grand Européen
Article publié dans le n°1133 (01 août 2015) de Quinzaines
Ostermeier
(L'Arche)
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