La vivacité et la culture de Ruwen Ogien lui permettent de tenir la bonne distance vis-à-vis de la maladie, phénomène à la fois intime et social, en entrelaçant le compte rendu scrupuleux des (mal-) traitements que lui occasionne son cancer dans le milieu hospitalier avec une analyse pertinente de la manière dont les malades sont (mal) considérés dans notre société (voir le chapitre « Le malade comme déchet social »). Mais il traite ce sujet en philosophe d’une manière critique : en réaction au « dolorisme » qui envahit le discours sur la maladie, dont il distingue plusieurs formes et qu...
Un livre salubre
Article publié dans le n°1171 (16 avril 2017) de Quinzaines
Mes mille et une nuits. La maladie comme drame et comme comédie
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