Deux façons de voir la relation de l’œuvre d’art et de la mélancolie s’affrontent. Selon la première, qui remonte à l’Antiquité, la mélancolie serait la source de l’inspiration de l’artiste. Le penseur comme l’artiste restent voués à la mélancolie, englués dans leur vision noire, celle des « enfants de Saturne ». Une autre conception, plus récente, considère que l’art permettrait d’échapper à la paralysie qu’engendre la mélancolie. Cette hésitation caractérise la pensée devant les œuvres sombres de Michel Nedjar.
Lorsque, dans les années 1970, il s’est mis à réalise...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)