Tout fout le camp, paraît-il. Ça fout les jetons. On se demande s’il y a eu un temps où ce n’était pas le cas. Où foutre le camp ne résumait pas le tout du peu que nous sommes, que tout est.
« Il n’y aura plus sur la terre aucun vestige de ce que nous sommes : la chair changera de nature ; le corps prendra un autre nom ; même celui de cadavre ne lui demeurera pas longtemps : il deviendra, dit Tertullien, “un je-ne-sais-quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue” : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux re...
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