Tout commence par une panne d’électricité, peu de temps après la mort de Franco, dans un local où quelques jeunes se réunissent2. Le noir aidant et l’époque invitant à libéraliser les mœurs, le groupe se laisse aller à quelques frénésies charnelles : « la désinhibition était un cadeau de l’obscurité ». L’expérience plait. Ils la reconduisent quinze jours après, en obstruant cette fois volontairement la chambre par des planches, des rideaux, des couvertures… Une fois par semaine, le groupe prend ainsi l’habitude d’aller dans cette pièce laisser libre cours à l’expressi...
Cet obscur objet du désir
Article publié dans le n°1171 (16 avril 2017) de Quinzaines
La pièce obscure
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