Chaque printemps ou presque depuis plus d’une décennie, Philippe Sollers nous avait habitués à publier de fins volumes fort singuliers. Disparu au printemps dernier, son œuvre semblait s’interrompre avec Graal (2022), mais Julia Kristeva nous apprend dans la très belle postface de cet ultime « roman » qu’il a, tant s’en faut, composé ce texte jusqu’au 10 mars 2023 – soit moins de deux mois avant sa mort –, date à laquelle il a tracé cette maxime finale toute nervalienne : « Si le néant est là, il est là, en train de voir le monde éclairé par un soleil noir<...
Dernière fugue
Article publié dans le n°1260 (31 mai 2024) de Quinzaines
La Deuxième Vie
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